Le sport en fête

C’est à la mi-juillet que les plus grands sportifs du monde avaient fait escale à Paris pour participer aux Jeux olympiques. Depuis l’Antiquité, les disciplines avaient évolué, et si certains sports à l’image du marathon avaient su traverser les époques, d’autres comme le tir à la corde ou le saut sans élan avaient disparu, tandis que des sports modernes avaient fait leur apparition tels l’escalade, le surf oule breakdance*.

*Variante acceptée : break dance

Les Jeux paralympiques avaient également suscité un engouement important, démontrant l’abnégation et l’habileté de ces athlètes qui dépassaient leur handicap pour offrir un spectacle grandiose. Quelles que soient les difficultés rencontrées, ces sportifs déployaient un talent nonpareil qui forçait l’admiration. Les téléspectateurs s’étaient dès le départ laissé éblouir par le défilé des sportifs sur la Seine à bord de quelque quatre-vingt-cinq bateaux.

Du Kazakhstan au Bhoutan en passant parle Liechtenstein et le Qatar* représenté par son cheikh** en blanc, toutes les nations chantaient fièrement en chœur leur hymne national. Quoique la pluie tombât dru et qu’il fût des plus pénible pour les sportifs d’endurer un tel cauchemar, pour ne pas dire un tel martyre, la ferveur l’avait emporté sur tout le reste et ces Jeux se révélèrent une franche réussite, tant par la qualité des exploits réalisés par nos valeureux Français que par la variété des épreuves présentées.

Qu’ils soient céistes ou vététistes, haltérophiles ou pentathloniens, ils ont lutté avec opiniâtreté et se sont vu offrir la chance pour certains d’atteindre le graal tant convoité. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, les athlètes se sont affrontés, plu à donner le meilleur d’eux-mêmes, mais ils se sont également tendu la main, congratulés voire encensés, dans l’esprit défendu par Pierre de Coubertin qui fit renaître*** les Jeux à l’ère moderne au travers de la devise ô combien symbolique : « Plus**** vite, plus haut, plus fort, ensemble ».

* On acceptera Katar

**  On acceptera cheik ou sheikh

*** On acceptera renaitre sans accent

**** On acceptera plus avec une minuscule